1/3 des RH de grands groupes se retrouvent devant un fait accompli inédit : le déménagement non communiqué de certains membres de leurs équipes ! Les citadins ont déserté les centres urbains (dont votre serviteur). Dans ce cadre, comment imaginer un seul instant que le présentiel organisé du monde d’avant sera possible? Si on les force à revenir en full présentiel…
C’est la démission assurée !
Et que penser du TT classique en mode 2 jours par semaine ? Imaginez-vous que ces salariés qui commutent désormais ne vont pas tous choisir le lundi et le vendredi ?
Un de nos clients a monté une digital factory. 24 personnes. Des data scientist, des UX designers, des spécialistes du contenu, des SEO managers avec une moyenne d’âge 27 ans. Lorsqu’il s’est agi de repasser à 2 jours au bureau et 3 jours en home office avec un planning prévisionnel pour repasser à 3 jours en présentiel, 7 démissions sont arrivées en deux semaines…
Que se passe-t-il alors pour ceux qui restent ? Les délais s’allongent, les projets s’empilent, et le délivery diminue. Le mode hybride amplifie cette tendance, et s’il multiplie les possibilités d’alignement entre équipes, collaborateurs et managers, ce mode de travail étire encore les timings.
Cela repose évidemment le sujet des attentes et des garanties mutuelles entre salariés et managers. Autrement, un cycle se met en place :
1°) Les démissions (untel qui s’en va, explique pourquoi il en ou elle en marre à ses futurs ex-collègues, d’autres qui lui emboitent le pas)
2°) La surcharge de travail née du « trou » dans les effectifs, couplée à la guerre des talents et la difficulté à recruter du moment.
3°) Et évidemment, la façon de s’organiser pour faire face à ces projets toujours foisonnants.